Scaramouche Jones - Review in French on the froggy's delight site
Someone Who'll Watch Over Me - Review in French on the forggy's delight site.
The Clearing…"Helen Edmundson does for 17th century Anglo-Irish history what Henry Miller did for New England with The Crucible….." (TheSunday Times)
As with all Playhouse Productions, the minimalist sets give the well structured narrative and the whole ensemble room to thrive.
Helen Edmunson, director Patricia Kessler, Kieran Griffiths and Megan Armitage deserve special praise
Art…"A coup de theatre…three memorable performances…"(America’s Theatre Guide) an incontestable success…three marvellous actors..
(The Independent on Sunday)
Abigail’s Party "This Paris group masters a range of accents, slanted innuendoes and insults" (The International Herald Tribune)
Faith Healer "This play is a miracle of balance beautifully served by Dear Conjunction whose French versions are faultless." (Charlie Hebdo)
Summer Lightning "All the actors are excellent"…an amusing tonic"
(Les Petites affiches)
One For the Road…"an unquestionable success...the direction is sober,
to the point and highly effective." (Le Figaro)
Oscar Wilde and the Black Douglas… ‘ un récit d’une superbe richesse qui mêle un humour typiquement britannique avec un grand sens du raffinement’ (La Provence, Avignon 2014).
Under Milk Wood … le texte est beau, il s’écoute, il est porté par une diction exceptionnelle, avec conviction, par les comédiens de la compagnie Dear Conjunction. Les personnages naissent à vue pour enfanter à leur tour l’hymne de Dylan Thomas. (La Provence, Avignon 2015)
More Lives than One, au Sudden Theâtre
Par Emily Eells
En présentant un nouveau spectacle basé sur la vie d’Oscar Wilde, Les Clack a relevé un défi. Et s’en est montré à la hauteur, dans sa pièce More Lives than One, qui était à l’affiche du Sudden Theatre à Paris au début du mois de décembre 2007.
C’est un spectacle étincelant et intense d’une heure et quart, écrit et joué par Les Clack, dans une mise en scène de Trish Kessler. Le scénario mélange récits biographiques et citations de l’œuvre de Wilde selon une recette bien connue – et déjà utilisée notamment dans la pièce The Importance of Being Oscar de Micheál MacLiammóir, créée au Gate Theatre de Dublin en 1960. Le cocktail pétillant que Les Clack propose à ses spectateurs réussit parfaitement à doser les différents ingrédients d’esprit, d’humour et de pathos dont il est composé. Son spectacle sait mélanger la légèreté des bulles au sérieux des circonstances, pour trouver le ton juste – un ton savamment wildéen.
Cette mise en scène de More Lives than One s’est jouée dans un petit théâtre, ce qui donnait au spectateur l’impression d’être convié dans l’intimité d’un salon. Le décor était minimaliste : une chaise, un divan, un bureau, sans oublier le vase en porcelaine bleue remplie de lys et d’œillets verts. Juste ce qu’il fallait pour mettre Les Clack en vedette et pour le laisser dominer l’espace par sa présence et par le jeu de sa voix. Son one-man show aurait pu s’intituler More Voices than One tant Les Clack brille par sa façon d’imiter les voix aussi bien des différents personnages créés par Wilde que celles des différentes personnes qui ont joué un rôle dans sa vie. La compilation de textes qu’il récite, les réunissant dans une narration bien rythmée de la vie de Wilde, est ornée de ses aphorismes et de ses bons mots. Une de ses premières déceptions en amour – causée par Lillie Langtry – donne lieu à une belle citation du poème ‘Roses and Rue’. Le succès de Wilde sur la scène londonienne est illustrée par un extrait du dialogue d’Un mari idéal dans lequel Les Clack joue aussi bien Lord Goring que son majordome Phipps, en dotant le premier d’un zézaiement qui caractérise le personnage. Il est encore plus inoubliable dans son incarnation de Lady Bracknell au cours de laquelle il excelle non seulement à imiter la démarche déhanchée d’une femme d’un âge et d’un rang certains, mais aussi le timbre de la voix de la future belle-mère qui interroge son gendre éventuel. Son interprétation de cet entretien si connu est illuminée par la modulation de sa voix qui impose par le ton hautain propre à Lady Bracknell avant de résonner d’hébétude lorsque cette dernière apprend que l’héritage familial du prétendant à la main de sa fille se réduit à un simple sac à main. Les Clack est tout aussi fort dans la scène correspondant à l’interrogatoire du procès, où il joue à la fois le procureur Edward Carson avec son fort accent irlandais, et Wilde, qui riposte du tic au tac. Grâce à son talent, Les Clack donne le ton de la scène, que l’éclairage vient souligner. Ainsi, la lumière crée l’ambiance passionnelle de Salomé en baignant la scène dans un rouge sanguinaire. De même, tout le mal de Dorian Gray est symbolisé par le noir dans lequel la scène est plongée lors de sa mort. La lumière baisse en signe de deuil au cours de la dernière scène, alors que Les Clark récite quelques strophes émouvantes de La Ballade de la Geôle de Reading, y compris celle dont la fin sert de titre de sa pièce : « For he who lives more lives than one /More deaths than one must die.»
Le rideau tombe sur un tableau évoquant la mort de Wilde, car Les Clack reste étendu sur le divan tel un gisant sur la tombe.
Le talent de Les Clack aurait suffi pour garantir la réussite de cette pièce. Sa parfaite maîtrise du français lui a permis de se surpasser en en faisant un spectacle bilingue qui se distingue de toutes les autres versions de la vie de Wilde par sa façon d’en situer le récit dans un cadre parisien : dès le lever du rideau, la musique du Cancan d’Offenbach plonge le spectateur dans l’ambiance du ‘gai Paris’ que Wilde avait découvert alors qu’il était encore jeune poète. Comme Paris est également le lieu où Wilde est mort et enterré, le scénario procède par un retour en arrière pour raconter les événements qui ont eu lieu entre la gaieté de son début parisien et le pathos de la fin de sa vie. Le texte, rédigé en anglais, est ponctué de touches françaises, notamment lors d’une longue scène extraite de Salomé, jouée entièrement en français par Les Clack. Sa pièce va jusqu’à surenchérir sur la façon dont Wilde parsème son texte de mots français, car il emploie un anglicisme anachronique pour désigner le succès du jeune Wilde, qui est reçu – et adulé - à Paris comme ‘un people’. Cet audacieux néologisme, qui consiste à mettre au singulier le mot collectif ‘people’, est une autre façon d’illustrer le titre de la pièce, en disant que Wilde possédait plusieurs visages, et qu’il a vécu plus qu’une seule vie. Espérons que cette pièce aura ‘more lives than one’, et que le projet de la rejouer à Paris au printemps se concrétisera. A ne pas manquer.
. Emily Eells
« More Lives than One »
A play on the life of Oscar Wilde, at the Sudden Theatre, Paris, December, 2007.
Review by Maria Kasia Greenwood
When Les Clack, the ultra-talented actor and playwright, put together this one-man show about the life and works of Oscar Wilde, he used existing biographical material, but gave it his own, up-dated, slant. He played it before, prior to the December run at The Sudden Theatre in northern Montmartre, sometimes to acclaim and sometimes to abuse.
For at the centre of this hour-long performance is the famous man’s trial, something which earlier biographers have skipped or shirked. Understandably, for the trial at law of Oscar Wilde is problematic: should it have happened at all? how far was it fair? and why, for what psychological quirks of the protagonists themselves, was it necessary? By bringing in the trial right at the start (after the light-hearted recall of the Paris of the naughty nineties), Les Clack sets the tone of the play: tragic as well as comic, serious as well as flippant, guilt-ridden as well as blandly innocent. The witty sayings and humorous sallies are all there, but it is not simply a question of adulating Wilde’s outrageous gaiety and charm. When Les Clack gives us a scene from The Importance of Being Earnest, Lady Bracknell comes over as far more sinister than Dame Edith Evans ever played her (in A. Asquith’s film classic), a kind of sussurating serpent who assesses the man who wants to marry her daughter with a stupidity so crass that its cruelty is masked by laughter.
With his actor’s grasp of complexities, Les Clack has intuited Oscar Wilde’s depths However much activists for homosexual rights would wish to see the author as a guiltless ‘gay’, it is doubtful that Wilde could ever have seen himself as such. The man who famously quipped that he could resist everything except temptation, would hardly clamour for the social respectability of homosexual marriage – he had a heterosexual one already, complete with offspring, on his hands. Yet if, to-day, the politically correct designation of ‘gay’ confers innocent normality on the homosexual, the word ‘pederast’ still points to vice and crime, and Les Clack has the courage to use it (only once, admittedly) of Oscar Wilde.
So when we follow passages from Oscar Wilde’s trial – with the actor conjuring up now the barrister for the persecution, now the author at bay, we are caught in the drama of an agonized conscience; in the torturing of the secret sinful self as by religious inquisition, very different form attending to a logical argument, a rational demonstration, or an indulgent account of the facts, and Oscar Wilde’s predicament emerges in a newly lurid light. We are both touched and horrified, coming away feeling that the poet was the scapegoat for a psycho-drama, concocted by the real criminals – the Greek tragedy-like father and son – the Marquis of Queensberry and Lord Alfred Douglas. The hate between these two was driving them to mutual murder with bare hands, but successfully deflected on to a third party: so it was Oscar Wilde who was condemned, imprisoned, exiled, ruined, punished, penanced and perhaps, in the end, strangely saved, if not in the body at least in the suffering soul.
AUDIENCE COMMENTS
Scaramouche Jones, by Justin Butcher
Scaramouche Jones or The 7 White Masks by Justin BUTCHER is a beautifully written play. Leslie CLACK skillfully embodies Scaramouche and the other pivotal characters in Scaramouche’s life keeping the audience spellbound throughout. I was deeply moved. Thank you for putting this play on in Paris. I do hope you will bring it to many other audiences.
Best wishes, U
Thanks for such a fabulous experience this afternoon - what a wonderful piece of writing that seems to have been made for you! A very enriching play and great directing too. FM
Leslie Clack astonished and astounded me by the his performance on stage as 'Scaramouche Jones". The monologue was full of dark humour, pathos, and, nevertheless, much tenderness.
It is worth seeing twice in order to allow the full poetry of Justin Butcher's text seep into one's mind and so admirably interpreted by Leslie Clack. AP
Sharon , I am so grateful you introduced me to this wonderful show, and amazing performance, no words!
We are approaching midnight on 31st December 1999. The clown Scaramouche is about to turn a hundred and bow out leaving this world behind him. But not before he has told his epic story, which Les Clack does with consummate art, revealing the heart behind the seven white masks of his clown’s existence. It is a skilful mix of poignant and funny and Les moves about the stage in perfect harmony with the text. We already knew Les Clack was a master of the one-man show (‘More Lives than One’). Here he shows us that he is also a master of mime.
Trish Kessler’s staging and directing are spot on!
Thank you, Dear Conjunction for another wonderful show!
Cette pièce hors norme laisse des traces tant la destinée de Scaramouche Jones nous projette dans une série d'univers inextricables et tragiques. Pour traiter tous les âges de cette vie singulière et les rendre tangibles, seul un acteur talentueux et subtil peut endosser le rôle. Sans conteste, Leslie Clack réunit toutes ces qualités. Sous le masque changeant de Scaramouche, Leslie fascine le public dont les yeux sont souvent baignés de larmes. Son jeu se fait particulièrement subtil lorsque s'invite l'identité britannique qui sous-tend l'action. Et que dire de son réalisme quand son bras droit devient cobra ou lorsqu'il manie la mitraillette nazie ?
Bref, l'acteur est au sommet de son art. La pièce se prépare un bel avenir.
J.B., critique au Rodez Times.
Under Milk Wood, by Dylan Thomas
I just wanted to say how much Bronwen and I enjoyed the show last night - compliments to both your goodself and Trish for the performance and the production - I loved the range of voices you employed that ensured the stage was populated with the host of characters in the strands of the story and the way light and stage position was used to such good effect.
The Line, by Timberlake Wertenbaker
"I can't tell you how much I loved the show last night because there is a danger it would pop and froth and spill all over the place. It was impossibly good. I have not enjoyed a piece so much ever, even down to Suzanne's cough. Bravo and congratulations to the whole company and the author"
David Turner
"Thoroughly enjoyed "The Line" when I went to see it last week. Excellent theatre"
Diana Smith
"Just a quick note to say that we saw The Line last Saturday and hugely enjoyed it – as ever, your presence on stage was totally convincing – very natural. Thank you for an excellent evening"
Amanda Le Brun
More Lives than One, by Les Clack
"Oscar wilde at the Nesle! BRILLIANT"
H. Goefert
Scaramouche Jones - Review in French on the froggy's delight site
Someone Who'll Watch Over Me - Review in French on the forggy's delight site.
The Clearing…"Helen Edmundson does for 17th century Anglo-Irish history what Henry Miller did for New England with The Crucible….." (TheSunday Times)
As with all Playhouse Productions, the minimalist sets give the well structured narrative and the whole ensemble room to thrive.
Helen Edmunson, director Patricia Kessler, Kieran Griffiths and Megan Armitage deserve special praise
Art…"A coup de theatre…three memorable performances…"(America’s Theatre Guide) an incontestable success…three marvellous actors..
(The Independent on Sunday)
Abigail’s Party "This Paris group masters a range of accents, slanted innuendoes and insults" (The International Herald Tribune)
Faith Healer "This play is a miracle of balance beautifully served by Dear Conjunction whose French versions are faultless." (Charlie Hebdo)
Summer Lightning "All the actors are excellent"…an amusing tonic"
(Les Petites affiches)
One For the Road…"an unquestionable success...the direction is sober,
to the point and highly effective." (Le Figaro)
Oscar Wilde and the Black Douglas… ‘ un récit d’une superbe richesse qui mêle un humour typiquement britannique avec un grand sens du raffinement’ (La Provence, Avignon 2014).
Under Milk Wood … le texte est beau, il s’écoute, il est porté par une diction exceptionnelle, avec conviction, par les comédiens de la compagnie Dear Conjunction. Les personnages naissent à vue pour enfanter à leur tour l’hymne de Dylan Thomas. (La Provence, Avignon 2015)
More Lives than One, au Sudden Theâtre
Par Emily Eells
En présentant un nouveau spectacle basé sur la vie d’Oscar Wilde, Les Clack a relevé un défi. Et s’en est montré à la hauteur, dans sa pièce More Lives than One, qui était à l’affiche du Sudden Theatre à Paris au début du mois de décembre 2007.
C’est un spectacle étincelant et intense d’une heure et quart, écrit et joué par Les Clack, dans une mise en scène de Trish Kessler. Le scénario mélange récits biographiques et citations de l’œuvre de Wilde selon une recette bien connue – et déjà utilisée notamment dans la pièce The Importance of Being Oscar de Micheál MacLiammóir, créée au Gate Theatre de Dublin en 1960. Le cocktail pétillant que Les Clack propose à ses spectateurs réussit parfaitement à doser les différents ingrédients d’esprit, d’humour et de pathos dont il est composé. Son spectacle sait mélanger la légèreté des bulles au sérieux des circonstances, pour trouver le ton juste – un ton savamment wildéen.
Cette mise en scène de More Lives than One s’est jouée dans un petit théâtre, ce qui donnait au spectateur l’impression d’être convié dans l’intimité d’un salon. Le décor était minimaliste : une chaise, un divan, un bureau, sans oublier le vase en porcelaine bleue remplie de lys et d’œillets verts. Juste ce qu’il fallait pour mettre Les Clack en vedette et pour le laisser dominer l’espace par sa présence et par le jeu de sa voix. Son one-man show aurait pu s’intituler More Voices than One tant Les Clack brille par sa façon d’imiter les voix aussi bien des différents personnages créés par Wilde que celles des différentes personnes qui ont joué un rôle dans sa vie. La compilation de textes qu’il récite, les réunissant dans une narration bien rythmée de la vie de Wilde, est ornée de ses aphorismes et de ses bons mots. Une de ses premières déceptions en amour – causée par Lillie Langtry – donne lieu à une belle citation du poème ‘Roses and Rue’. Le succès de Wilde sur la scène londonienne est illustrée par un extrait du dialogue d’Un mari idéal dans lequel Les Clack joue aussi bien Lord Goring que son majordome Phipps, en dotant le premier d’un zézaiement qui caractérise le personnage. Il est encore plus inoubliable dans son incarnation de Lady Bracknell au cours de laquelle il excelle non seulement à imiter la démarche déhanchée d’une femme d’un âge et d’un rang certains, mais aussi le timbre de la voix de la future belle-mère qui interroge son gendre éventuel. Son interprétation de cet entretien si connu est illuminée par la modulation de sa voix qui impose par le ton hautain propre à Lady Bracknell avant de résonner d’hébétude lorsque cette dernière apprend que l’héritage familial du prétendant à la main de sa fille se réduit à un simple sac à main. Les Clack est tout aussi fort dans la scène correspondant à l’interrogatoire du procès, où il joue à la fois le procureur Edward Carson avec son fort accent irlandais, et Wilde, qui riposte du tic au tac. Grâce à son talent, Les Clack donne le ton de la scène, que l’éclairage vient souligner. Ainsi, la lumière crée l’ambiance passionnelle de Salomé en baignant la scène dans un rouge sanguinaire. De même, tout le mal de Dorian Gray est symbolisé par le noir dans lequel la scène est plongée lors de sa mort. La lumière baisse en signe de deuil au cours de la dernière scène, alors que Les Clark récite quelques strophes émouvantes de La Ballade de la Geôle de Reading, y compris celle dont la fin sert de titre de sa pièce : « For he who lives more lives than one /More deaths than one must die.»
Le rideau tombe sur un tableau évoquant la mort de Wilde, car Les Clack reste étendu sur le divan tel un gisant sur la tombe.
Le talent de Les Clack aurait suffi pour garantir la réussite de cette pièce. Sa parfaite maîtrise du français lui a permis de se surpasser en en faisant un spectacle bilingue qui se distingue de toutes les autres versions de la vie de Wilde par sa façon d’en situer le récit dans un cadre parisien : dès le lever du rideau, la musique du Cancan d’Offenbach plonge le spectateur dans l’ambiance du ‘gai Paris’ que Wilde avait découvert alors qu’il était encore jeune poète. Comme Paris est également le lieu où Wilde est mort et enterré, le scénario procède par un retour en arrière pour raconter les événements qui ont eu lieu entre la gaieté de son début parisien et le pathos de la fin de sa vie. Le texte, rédigé en anglais, est ponctué de touches françaises, notamment lors d’une longue scène extraite de Salomé, jouée entièrement en français par Les Clack. Sa pièce va jusqu’à surenchérir sur la façon dont Wilde parsème son texte de mots français, car il emploie un anglicisme anachronique pour désigner le succès du jeune Wilde, qui est reçu – et adulé - à Paris comme ‘un people’. Cet audacieux néologisme, qui consiste à mettre au singulier le mot collectif ‘people’, est une autre façon d’illustrer le titre de la pièce, en disant que Wilde possédait plusieurs visages, et qu’il a vécu plus qu’une seule vie. Espérons que cette pièce aura ‘more lives than one’, et que le projet de la rejouer à Paris au printemps se concrétisera. A ne pas manquer.
. Emily Eells
« More Lives than One »
A play on the life of Oscar Wilde, at the Sudden Theatre, Paris, December, 2007.
Review by Maria Kasia Greenwood
When Les Clack, the ultra-talented actor and playwright, put together this one-man show about the life and works of Oscar Wilde, he used existing biographical material, but gave it his own, up-dated, slant. He played it before, prior to the December run at The Sudden Theatre in northern Montmartre, sometimes to acclaim and sometimes to abuse.
For at the centre of this hour-long performance is the famous man’s trial, something which earlier biographers have skipped or shirked. Understandably, for the trial at law of Oscar Wilde is problematic: should it have happened at all? how far was it fair? and why, for what psychological quirks of the protagonists themselves, was it necessary? By bringing in the trial right at the start (after the light-hearted recall of the Paris of the naughty nineties), Les Clack sets the tone of the play: tragic as well as comic, serious as well as flippant, guilt-ridden as well as blandly innocent. The witty sayings and humorous sallies are all there, but it is not simply a question of adulating Wilde’s outrageous gaiety and charm. When Les Clack gives us a scene from The Importance of Being Earnest, Lady Bracknell comes over as far more sinister than Dame Edith Evans ever played her (in A. Asquith’s film classic), a kind of sussurating serpent who assesses the man who wants to marry her daughter with a stupidity so crass that its cruelty is masked by laughter.
With his actor’s grasp of complexities, Les Clack has intuited Oscar Wilde’s depths However much activists for homosexual rights would wish to see the author as a guiltless ‘gay’, it is doubtful that Wilde could ever have seen himself as such. The man who famously quipped that he could resist everything except temptation, would hardly clamour for the social respectability of homosexual marriage – he had a heterosexual one already, complete with offspring, on his hands. Yet if, to-day, the politically correct designation of ‘gay’ confers innocent normality on the homosexual, the word ‘pederast’ still points to vice and crime, and Les Clack has the courage to use it (only once, admittedly) of Oscar Wilde.
So when we follow passages from Oscar Wilde’s trial – with the actor conjuring up now the barrister for the persecution, now the author at bay, we are caught in the drama of an agonized conscience; in the torturing of the secret sinful self as by religious inquisition, very different form attending to a logical argument, a rational demonstration, or an indulgent account of the facts, and Oscar Wilde’s predicament emerges in a newly lurid light. We are both touched and horrified, coming away feeling that the poet was the scapegoat for a psycho-drama, concocted by the real criminals – the Greek tragedy-like father and son – the Marquis of Queensberry and Lord Alfred Douglas. The hate between these two was driving them to mutual murder with bare hands, but successfully deflected on to a third party: so it was Oscar Wilde who was condemned, imprisoned, exiled, ruined, punished, penanced and perhaps, in the end, strangely saved, if not in the body at least in the suffering soul.
- After reading English at Oxford (Somerville) and French/ English Comparative Literature at the Sorbonne, Maria Kasia Greenwood joined the University of Paris 7 as lecturer in English art and literature. Specialising in British Art (thesis), and mediæval literature (habilitation), she has also published on 20th century novelists,and produced with students plays by Shaw, Shakespeare and Oscar Wilde.
AUDIENCE COMMENTS
Scaramouche Jones, by Justin Butcher
Scaramouche Jones or The 7 White Masks by Justin BUTCHER is a beautifully written play. Leslie CLACK skillfully embodies Scaramouche and the other pivotal characters in Scaramouche’s life keeping the audience spellbound throughout. I was deeply moved. Thank you for putting this play on in Paris. I do hope you will bring it to many other audiences.
Best wishes, U
Thanks for such a fabulous experience this afternoon - what a wonderful piece of writing that seems to have been made for you! A very enriching play and great directing too. FM
Leslie Clack astonished and astounded me by the his performance on stage as 'Scaramouche Jones". The monologue was full of dark humour, pathos, and, nevertheless, much tenderness.
It is worth seeing twice in order to allow the full poetry of Justin Butcher's text seep into one's mind and so admirably interpreted by Leslie Clack. AP
Sharon , I am so grateful you introduced me to this wonderful show, and amazing performance, no words!
We are approaching midnight on 31st December 1999. The clown Scaramouche is about to turn a hundred and bow out leaving this world behind him. But not before he has told his epic story, which Les Clack does with consummate art, revealing the heart behind the seven white masks of his clown’s existence. It is a skilful mix of poignant and funny and Les moves about the stage in perfect harmony with the text. We already knew Les Clack was a master of the one-man show (‘More Lives than One’). Here he shows us that he is also a master of mime.
Trish Kessler’s staging and directing are spot on!
Thank you, Dear Conjunction for another wonderful show!
Cette pièce hors norme laisse des traces tant la destinée de Scaramouche Jones nous projette dans une série d'univers inextricables et tragiques. Pour traiter tous les âges de cette vie singulière et les rendre tangibles, seul un acteur talentueux et subtil peut endosser le rôle. Sans conteste, Leslie Clack réunit toutes ces qualités. Sous le masque changeant de Scaramouche, Leslie fascine le public dont les yeux sont souvent baignés de larmes. Son jeu se fait particulièrement subtil lorsque s'invite l'identité britannique qui sous-tend l'action. Et que dire de son réalisme quand son bras droit devient cobra ou lorsqu'il manie la mitraillette nazie ?
Bref, l'acteur est au sommet de son art. La pièce se prépare un bel avenir.
J.B., critique au Rodez Times.
Under Milk Wood, by Dylan Thomas
I just wanted to say how much Bronwen and I enjoyed the show last night - compliments to both your goodself and Trish for the performance and the production - I loved the range of voices you employed that ensured the stage was populated with the host of characters in the strands of the story and the way light and stage position was used to such good effect.
The Line, by Timberlake Wertenbaker
"I can't tell you how much I loved the show last night because there is a danger it would pop and froth and spill all over the place. It was impossibly good. I have not enjoyed a piece so much ever, even down to Suzanne's cough. Bravo and congratulations to the whole company and the author"
David Turner
"Thoroughly enjoyed "The Line" when I went to see it last week. Excellent theatre"
Diana Smith
"Just a quick note to say that we saw The Line last Saturday and hugely enjoyed it – as ever, your presence on stage was totally convincing – very natural. Thank you for an excellent evening"
Amanda Le Brun
More Lives than One, by Les Clack
"Oscar wilde at the Nesle! BRILLIANT"
H. Goefert