In this English language production Les Clack takes on the character of Scaramouche Jones, from the latter's birth at the turn of the 20th century and through the first half of his life, making you laugh but also sometimes almost weep at his life's ups and downs at historical moments in this poignant, 7-mask making of a clown, who at the end of the century and his life again reveals himself as finally only an old man down to his under clothes and large, red, clown's shoes.
As reviewed in French by froggy's delight
Monologue dramatique de Justin Butcher interprété en langue anglaise par Leslie Clack dans une mise en scène de Patricia Kessler.
La scène se passe le 31 décembre 1999. Le siècle s'achève dans une heure et fera place à un nouveau millénaire. Un clown rentre dans ene
Assis à sa table de maquillage, il s'apprête à enlever sa perruque et il annonce qu'il sera mort dans une heure. Pas question pour lui de connaître l'ère nouvelle. Il va mourir à juste cent ans et c'est son histoire fantastique qu'il va conter.
Comment, lui, né à Trinidad, d'une prostituée gitane et d'un père Anglais, va-t-il devenir un clown blanc presque centenaire ? C'est la singulière histoire qu'il va raconter en enlevant un à un ses oripeaux clownesques dans cette ultime danse comique qui va clore sa vie.
Des Antilles à l'Afrique, en compagnie d'un marchand d'esclaves, d'un charmeur de serpents, d'un prince italien, il se rapproche de sa terre promise, l'Angleterre (car son père n'était-il pas "an englishman"). Il lui faudra avant cela connaître l'horreur des camps nazis, où il fera office de clown chargé d'emmener les enfants à la mort.
Ce n'est qu'une fois avoir prouvé qu'il n'était pas complice des nazis, lui le fils d'une bohémienne et d'un père anglais, qu'il deviendra "Scaramouche Jones" et embrassera la carrière de clown avec cette formule qui résume sa vie et la pièce de Justin Butcher : "50 years to make the clown, 50 years to plays the clown".
Jouée pour la première fois en 2002, par le grand acteur anglais Pete Postlethwaite, dont les Français n'ont pas oublié les prestations dans « Les Virtuoses" et dans de nombreux films anglo-saxons, a été souvent reprise par Justin Butcher lui même. Curieusement jamais traduite en français, elle mériterait de l'être.
Ici, c'est Leslie Clack, excellemment mis en scène par Patricia Kessler, qui embarque le spectateur dans ce récit qui résume le vingtième siècle à la fois farce et tragédie. Il est prodigieux, n'en fait jamais trop, murmure parfois sans que cela devienne un tic de jeu et donne seulement quelques preuves de son art clownesque quand il est censé conduire les petits enfants martyrs à leur supplice.
Même si l'on possède un niveau très moyen en anglais, on peut le suivre en toute confiance, ni actor's studio ni conservatoire, il représente la belle tradition des acteurs anglais classiques, dont il sait éviter l'emphase et la morgue.
On l'a dit, il enlève peu à peu ses habits de clown pour n'être plus au final qu'un vieil homme en sous-vêtements blancs et chaussettes à rayures rouges. Quand le noir se fait, le clown est nu, le clown est mort. Et c'est un moment d'une grande puissance théâtrale auquel auront assisté ceux qui surmonteront leur peur d'un spectacle d'une heure en version originale sans sous ou sur-titres.
Il faut remercier solennellement Monsieur Leslie Clack d'être venu porté la voix de Scaramouche Jones de l'autre côté de la Manche. Il a fait de ce clown un être humain à part entière dont on n'oubliera justement pas toute l'humanité.
Philippe Person
As reviewed in French by froggy's delight
Monologue dramatique de Justin Butcher interprété en langue anglaise par Leslie Clack dans une mise en scène de Patricia Kessler.
La scène se passe le 31 décembre 1999. Le siècle s'achève dans une heure et fera place à un nouveau millénaire. Un clown rentre dans ene
Assis à sa table de maquillage, il s'apprête à enlever sa perruque et il annonce qu'il sera mort dans une heure. Pas question pour lui de connaître l'ère nouvelle. Il va mourir à juste cent ans et c'est son histoire fantastique qu'il va conter.
Comment, lui, né à Trinidad, d'une prostituée gitane et d'un père Anglais, va-t-il devenir un clown blanc presque centenaire ? C'est la singulière histoire qu'il va raconter en enlevant un à un ses oripeaux clownesques dans cette ultime danse comique qui va clore sa vie.
Des Antilles à l'Afrique, en compagnie d'un marchand d'esclaves, d'un charmeur de serpents, d'un prince italien, il se rapproche de sa terre promise, l'Angleterre (car son père n'était-il pas "an englishman"). Il lui faudra avant cela connaître l'horreur des camps nazis, où il fera office de clown chargé d'emmener les enfants à la mort.
Ce n'est qu'une fois avoir prouvé qu'il n'était pas complice des nazis, lui le fils d'une bohémienne et d'un père anglais, qu'il deviendra "Scaramouche Jones" et embrassera la carrière de clown avec cette formule qui résume sa vie et la pièce de Justin Butcher : "50 years to make the clown, 50 years to plays the clown".
Jouée pour la première fois en 2002, par le grand acteur anglais Pete Postlethwaite, dont les Français n'ont pas oublié les prestations dans « Les Virtuoses" et dans de nombreux films anglo-saxons, a été souvent reprise par Justin Butcher lui même. Curieusement jamais traduite en français, elle mériterait de l'être.
Ici, c'est Leslie Clack, excellemment mis en scène par Patricia Kessler, qui embarque le spectateur dans ce récit qui résume le vingtième siècle à la fois farce et tragédie. Il est prodigieux, n'en fait jamais trop, murmure parfois sans que cela devienne un tic de jeu et donne seulement quelques preuves de son art clownesque quand il est censé conduire les petits enfants martyrs à leur supplice.
Même si l'on possède un niveau très moyen en anglais, on peut le suivre en toute confiance, ni actor's studio ni conservatoire, il représente la belle tradition des acteurs anglais classiques, dont il sait éviter l'emphase et la morgue.
On l'a dit, il enlève peu à peu ses habits de clown pour n'être plus au final qu'un vieil homme en sous-vêtements blancs et chaussettes à rayures rouges. Quand le noir se fait, le clown est nu, le clown est mort. Et c'est un moment d'une grande puissance théâtrale auquel auront assisté ceux qui surmonteront leur peur d'un spectacle d'une heure en version originale sans sous ou sur-titres.
Il faut remercier solennellement Monsieur Leslie Clack d'être venu porté la voix de Scaramouche Jones de l'autre côté de la Manche. Il a fait de ce clown un être humain à part entière dont on n'oubliera justement pas toute l'humanité.
Philippe Person
In this English language production Les Clack takes on the character of Scaramouche Jones, from the latter's birth at the turn of the 20th century and through the first half of his life, making you laugh but also sometimes almost weep at his life's ups and downs at historical moments in this poignant, 7-mask making of a clown, who at the end of the century and his life again reveals himself as finally only an old man down to his under clothes and large, red, clown's shoes.
As reviewed in French by froggy's delight
Monologue dramatique de Justin Butcher interprété en langue anglaise par Leslie Clack dans une mise en scène de Patricia Kessler.
La scène se passe le 31 décembre 1999. Le siècle s'achève dans une heure et fera place à un nouveau millénaire. Un clown rentre dans ene
Assis à sa table de maquillage, il s'apprête à enlever sa perruque et il annonce qu'il sera mort dans une heure. Pas question pour lui de connaître l'ère nouvelle. Il va mourir à juste cent ans et c'est son histoire fantastique qu'il va conter.
Comment, lui, né à Trinidad, d'une prostituée gitane et d'un père Anglais, va-t-il devenir un clown blanc presque centenaire ? C'est la singulière histoire qu'il va raconter en enlevant un à un ses oripeaux clownesques dans cette ultime danse comique qui va clore sa vie.
Des Antilles à l'Afrique, en compagnie d'un marchand d'esclaves, d'un charmeur de serpents, d'un prince italien, il se rapproche de sa terre promise, l'Angleterre (car son père n'était-il pas "an englishman"). Il lui faudra avant cela connaître l'horreur des camps nazis, où il fera office de clown chargé d'emmener les enfants à la mort.
Ce n'est qu'une fois avoir prouvé qu'il n'était pas complice des nazis, lui le fils d'une bohémienne et d'un père anglais, qu'il deviendra "Scaramouche Jones" et embrassera la carrière de clown avec cette formule qui résume sa vie et la pièce de Justin Butcher : "50 years to make the clown, 50 years to plays the clown".
Jouée pour la première fois en 2002, par le grand acteur anglais Pete Postlethwaite, dont les Français n'ont pas oublié les prestations dans « Les Virtuoses" et dans de nombreux films anglo-saxons, a été souvent reprise par Justin Butcher lui même. Curieusement jamais traduite en français, elle mériterait de l'être.
Ici, c'est Leslie Clack, excellemment mis en scène par Patricia Kessler, qui embarque le spectateur dans ce récit qui résume le vingtième siècle à la fois farce et tragédie. Il est prodigieux, n'en fait jamais trop, murmure parfois sans que cela devienne un tic de jeu et donne seulement quelques preuves de son art clownesque quand il est censé conduire les petits enfants martyrs à leur supplice.
Même si l'on possède un niveau très moyen en anglais, on peut le suivre en toute confiance, ni actor's studio ni conservatoire, il représente la belle tradition des acteurs anglais classiques, dont il sait éviter l'emphase et la morgue.
On l'a dit, il enlève peu à peu ses habits de clown pour n'être plus au final qu'un vieil homme en sous-vêtements blancs et chaussettes à rayures rouges. Quand le noir se fait, le clown est nu, le clown est mort. Et c'est un moment d'une grande puissance théâtrale auquel auront assisté ceux qui surmonteront leur peur d'un spectacle d'une heure en version originale sans sous ou sur-titres.
Il faut remercier solennellement Monsieur Leslie Clack d'être venu porté la voix de Scaramouche Jones de l'autre côté de la Manche. Il a fait de ce clown un être humain à part entière dont on n'oubliera justement pas toute l'humanité.
Philippe Person
As reviewed in French by froggy's delight
Monologue dramatique de Justin Butcher interprété en langue anglaise par Leslie Clack dans une mise en scène de Patricia Kessler.
La scène se passe le 31 décembre 1999. Le siècle s'achève dans une heure et fera place à un nouveau millénaire. Un clown rentre dans ene
Assis à sa table de maquillage, il s'apprête à enlever sa perruque et il annonce qu'il sera mort dans une heure. Pas question pour lui de connaître l'ère nouvelle. Il va mourir à juste cent ans et c'est son histoire fantastique qu'il va conter.
Comment, lui, né à Trinidad, d'une prostituée gitane et d'un père Anglais, va-t-il devenir un clown blanc presque centenaire ? C'est la singulière histoire qu'il va raconter en enlevant un à un ses oripeaux clownesques dans cette ultime danse comique qui va clore sa vie.
Des Antilles à l'Afrique, en compagnie d'un marchand d'esclaves, d'un charmeur de serpents, d'un prince italien, il se rapproche de sa terre promise, l'Angleterre (car son père n'était-il pas "an englishman"). Il lui faudra avant cela connaître l'horreur des camps nazis, où il fera office de clown chargé d'emmener les enfants à la mort.
Ce n'est qu'une fois avoir prouvé qu'il n'était pas complice des nazis, lui le fils d'une bohémienne et d'un père anglais, qu'il deviendra "Scaramouche Jones" et embrassera la carrière de clown avec cette formule qui résume sa vie et la pièce de Justin Butcher : "50 years to make the clown, 50 years to plays the clown".
Jouée pour la première fois en 2002, par le grand acteur anglais Pete Postlethwaite, dont les Français n'ont pas oublié les prestations dans « Les Virtuoses" et dans de nombreux films anglo-saxons, a été souvent reprise par Justin Butcher lui même. Curieusement jamais traduite en français, elle mériterait de l'être.
Ici, c'est Leslie Clack, excellemment mis en scène par Patricia Kessler, qui embarque le spectateur dans ce récit qui résume le vingtième siècle à la fois farce et tragédie. Il est prodigieux, n'en fait jamais trop, murmure parfois sans que cela devienne un tic de jeu et donne seulement quelques preuves de son art clownesque quand il est censé conduire les petits enfants martyrs à leur supplice.
Même si l'on possède un niveau très moyen en anglais, on peut le suivre en toute confiance, ni actor's studio ni conservatoire, il représente la belle tradition des acteurs anglais classiques, dont il sait éviter l'emphase et la morgue.
On l'a dit, il enlève peu à peu ses habits de clown pour n'être plus au final qu'un vieil homme en sous-vêtements blancs et chaussettes à rayures rouges. Quand le noir se fait, le clown est nu, le clown est mort. Et c'est un moment d'une grande puissance théâtrale auquel auront assisté ceux qui surmonteront leur peur d'un spectacle d'une heure en version originale sans sous ou sur-titres.
Il faut remercier solennellement Monsieur Leslie Clack d'être venu porté la voix de Scaramouche Jones de l'autre côté de la Manche. Il a fait de ce clown un être humain à part entière dont on n'oubliera justement pas toute l'humanité.
Philippe Person